Tu restes assis, toute la journée
À regarder les postes de la télé
Et quand vient l’heure du souper
Un grand homme noir vêtu de bleu vient te faire manger
On nettoie tes excréments
On te donne tes médicaments
Et puis, viens l’heure du coucher
Et la grosse dame vient t’allonger
Le lendemain tout sera pareille
C’est ton quotidien, tu le vois bien
Et ce quotidien, ne te fait-il pas pensé à certains long-métrages?
Des histoires de peuple régis par des politiques autoritaires réduisant le libre arbitre à néant
Des vies si surveillées que même Snowden serait épié
Et on trouvait pourtant ces idées aliénées
Dans ta prison salubre au mur mat
Payée par l’infrastructure de l’état
Du moins, c’est ce qu’il voudrait bien te faire croire
Mais tu joues ce jeu depuis tellement longtemps, ça devient un peu redondant
Société qui dicte nos valeurs avec ardeur et qui défend nos droits avec vigueur
Elle te qualifie d’inapte et d’handicapé alors que c’est toi qui L’as formée
Puis, Elle t’a placée dans ces quatre murs un peu étouffants
En prétendant que c’était le bon moment
Comme Khaled Hosseini le disait dans « Mille Soleils Splendides » : « …de toutes les épreuves possibles et imaginables, l'attente était la plus cruelle. »
Car ces gens que l’on juge pour leur étrangeté sont livrés à eux-mêmes toute la journée
À accumuler des pensées qu’ils ne pourront, peut-être, jamais partagées
On leur vole leurs billes en échange d’une béquille
On leur soustrait leur autonomie sans aucun compromis
Et, finalement, on espère d’eux qu’ils soient guéris
Vient le temps des adieux
Et divers étrangers sont sur les lieux
Ils apparaissent au moment opportun
Ils sont là quand tout est fini
Pas lors des longues heures aux urgences aux débuts de la maladie
Ni quand la famille proche a eu besoin d’un peu de répit
Ou même durant la dernière semaine pour apporter du soutien
Le deuil arrive vite, comme une gifle au visage
Avec ce sentiment coupable de soulagement
Car malgré le fait que l’être cher soit parti
Là-haut, il est mieux diverti
Peut-on Mourir avec dignité?
Un drôle de concept pour des humains privés de leurs capacités
On offre cette option au mourant qui souffre
Mais pas aux vétérans au bord du gouffre
Le lendemain tout sera pareille
C’est ton quotidien, tu le vois bien…
Cela semble un peu cru
Mais je ne vous ai pas dit
Parfois, des sourires passent et repassent
Qui nous donne envie de nous accrocher afin de rester en vie.
À regarder les postes de la télé
Et quand vient l’heure du souper
Un grand homme noir vêtu de bleu vient te faire manger
On nettoie tes excréments
On te donne tes médicaments
Et puis, viens l’heure du coucher
Et la grosse dame vient t’allonger
Le lendemain tout sera pareille
C’est ton quotidien, tu le vois bien
Et ce quotidien, ne te fait-il pas pensé à certains long-métrages?
Des histoires de peuple régis par des politiques autoritaires réduisant le libre arbitre à néant
Des vies si surveillées que même Snowden serait épié
Et on trouvait pourtant ces idées aliénées
Dans ta prison salubre au mur mat
Payée par l’infrastructure de l’état
Du moins, c’est ce qu’il voudrait bien te faire croire
Mais tu joues ce jeu depuis tellement longtemps, ça devient un peu redondant
Société qui dicte nos valeurs avec ardeur et qui défend nos droits avec vigueur
Elle te qualifie d’inapte et d’handicapé alors que c’est toi qui L’as formée
Puis, Elle t’a placée dans ces quatre murs un peu étouffants
En prétendant que c’était le bon moment
Comme Khaled Hosseini le disait dans « Mille Soleils Splendides » : « …de toutes les épreuves possibles et imaginables, l'attente était la plus cruelle. »
Car ces gens que l’on juge pour leur étrangeté sont livrés à eux-mêmes toute la journée
À accumuler des pensées qu’ils ne pourront, peut-être, jamais partagées
On leur vole leurs billes en échange d’une béquille
On leur soustrait leur autonomie sans aucun compromis
Et, finalement, on espère d’eux qu’ils soient guéris
Vient le temps des adieux
Et divers étrangers sont sur les lieux
Ils apparaissent au moment opportun
Ils sont là quand tout est fini
Pas lors des longues heures aux urgences aux débuts de la maladie
Ni quand la famille proche a eu besoin d’un peu de répit
Ou même durant la dernière semaine pour apporter du soutien
Le deuil arrive vite, comme une gifle au visage
Avec ce sentiment coupable de soulagement
Car malgré le fait que l’être cher soit parti
Là-haut, il est mieux diverti
Peut-on Mourir avec dignité?
Un drôle de concept pour des humains privés de leurs capacités
On offre cette option au mourant qui souffre
Mais pas aux vétérans au bord du gouffre
Le lendemain tout sera pareille
C’est ton quotidien, tu le vois bien…
Cela semble un peu cru
Mais je ne vous ai pas dit
Parfois, des sourires passent et repassent
Qui nous donne envie de nous accrocher afin de rester en vie.